Nos cultures

Sur notre exploitation on retrouve de nombreuses productions typiques de la région : différentes variétés meunières de blé dont le blé « camp Rémy » (vendu à la ferme), escourgeon, orge, avoine, triticale, (aliments destinés aux animaux), colza, betterave sucrière.

Production fourragère

La luzerne

La luzerne cultivée est une plante fourragère herbacée de la famille des légumineuses, très cultivée pour sa richesse en protéines et ses qualités d’amélioration des sols. La luzerne est très utilisée pour l’alimentation du bétail car elle est une véritable source industrielle de protéines et de carotène.

Le semis se fait vers le mois d’avril pour une première coupe en juillet (première floraison) et une deuxième coupe en septembre (deuxième floraison). Une luzernière peut fournir de 3 à 6 coupes par an, la fenaison s’effectuant toutes les cinq semaines. Une luzernière peut être maintenue en production pendant quatre ans. Notre luzerne est directement enrubannée pour le fourrage d'étable.

Les prairies

Elles représentent environ 36% de la surface de l’exploitation).

Prairies temporaires : à base de ray-grass, de fétuque, de dactyle et différentes variétés de trèfles.
Elles sont destinées aux foins de 1ère coupe et ensuite au pâturage.
Prairies permanentes : composées des herbes du terroir et destinées aux pâturages des animaux d’avril à octobre.

Les céréales

Le blé

L'épeautre

Le blé Camp Rémy est un blé tendre d'hiver d'origine Française. Sa rusticité participe aux exigences de l'agriculture raisonnée et assure des rendements réguliers. D'une très grande qualité boulangère, la farine de blé Camp Rémy confère à vos pains une excellente conservation. On lui doit également des pains toujours plus croustillants et délicieux.

Le blé Camp Rémy donne à vos pains un goût savoureux de blé mur mêlé d'une pointe de noisette. Leur mie couleur crème (bise) généreusement alvéolée est douce, parfumée, et agréable en bouche.

Vous retrouverez ainsi la saveur des pains d'autrefois.

L’épeautre pousse bien dans les sols pauvres en éléments nutritifs, dans les régions de collines. La préparation du sol ne nécessite pas l’usage de désherbant. La plante est robuste, résistante au froid, aux maladies et aux autres infestations et peut se passer d’engrais chimique ou de produits phytosanitaires. La moisson, plus tardive que pour le blé tendre, se fait en été avec les moissonneuses-batteuses habituelles.

La particularité de l’épeautre est que le grain conserve après le battage les enveloppes ou glumelles qui restent adhérentes (comme c’est le cas pour d’autres céréales, orge, riz…). Cela impose ensuite une opération de décorticage.

L’épeautre est intéressant pour ses valeurs nutritionnelles exceptionnelles. Cette céréale est plus riche en protéines, mais aussi en magnésium, en zinc, en fer et en cuivre que son « grand frère » le blé. Ses protéines sont plus riches que celles d’autres céréales en lysine, un acide aminé essentiel. La farine d’épeautre peut être utilisée pour des réalisations de délicieux pains et de savoureuses pâtisseries.

L'escourgeon

L'orge

L'escourgeon, appelé aussi orge d’hiver à 6 rangs, est cultivée comme céréale à paille. C’est une sous-espèce d’orge, dont les épis comptent six rangées de grains. On dit orge à six rangs, par opposition aux orges à deux rangs qui peuvent être de printemps ou d'hiver. Cette orge est surtout employée en alimentation animale, soit sous forme de grains, éventuellement broyés et incorporés dans des aliments complets, soit sous forme de fourrage, la plante étant cultivée comme fourrage annuel et fauchée avant maturité.

L'orge est une céréale bien adaptée à notre région, simple à conduire, elle peut obtenir de bons rendements. Son grain de bonne qualité est destiné soit vers l'alimentation animale, soit vers la malterie -brasserie où certaines variétés sont très recherchées. Sous forme de grains, on retrouve notamment l’orge mondé, dont la première enveloppe extérieure a été retirée, mais qui conserve le son et le germe. On retrouve aussi l’orge perlé, dont les grains ont subi de multiples abrasions et perdu le germe ainsi qu’une plus grande couche extérieure et avec lequel on peut faire des farines. L’orge mondé est plus nutritif, car il a conservé la plus grande partie de ses nutriments.

L'avoine

Le colza

L’avoine est cultivée comme céréale ou comme fourrage. Elle fait partie des céréales à paille et est utilisée principalement dans l’alimentation animale.

Alimentation animale : l’avoine en grains était autrefois utilisée pour l’alimentation des chevaux à cause de son pouvoir excitant qui stimule les animaux de trait. Sa valeur énergétique est cependant bien moindre que celle du blé ou de l’orge. Comme fourrage, on la cultive souvent en mélange avec une légumineuse (comme la vesce) ce qui améliore sa teneur en protéines.

Alimentation humaine : flocons d’avoine, préparation de boissons.

Le colza est une plante annuelle à fleurs jaunes largement cultivée pour la production d’huile alimentaire et d’agrocarburant. C’est avec le tournesol et l’olivier l’une des trois principales sources d’huile végétale alimentaire en Europe.

Le colza est semé en août et développe, avant l’hiver, une racine en pivot et une rosette d’une vingtaine de feuilles. La montaison se déroule à la reprise de végétation (printemps). La floraison commence alors que la montaison n’est pas terminée et s’étale sur une période de plus d’un mois.

La fèverole

La triticale

La fèverole (ou fève fourragère) est une plante herbacée robuste, pouvant dépasser 1 mètre. Les feuilles sont pennées et terminées par une pointe, avec des folioles larges, de couleur glauque ; Inflorescence en racème de deux à cinq fleurs (parfois fleur solitaire), à corolle blanche ou rosée, avec des taches noires sur les ailes. Le fruit est une gousse contenant des graines de forme ovale et aplatie avec une peau épaisse, les fèves qui ont la forme d'un gros haricot aplati.

Le triticale est un hybride artificiel entre le blé et le seigle dont la culture s’est développée depuis les années 1960. Il est cultivé surtout comme céréale fourragère. Le triticale a une valeur énergétique comparable à celle du blé. Sa teneur en protéine est plus faible mais sa teneur en lysine supérieure. Contrairement au cas du seigle, sa farine, moins riche en gluten, n'est pas panifiable sans adjonction de farine de blé.

Le seigle

La betterave sucrière

Le seigle est une céréale tendre similaire au blé du point de vue nutritionnel, elle est riche en minéraux, particulièrement en fer et en vitamines B.

C’est une céréale rustique adaptée aux terres pauvres et froides.

Utilisation :

Alimentation humaine : la farine de seigle est recherchée pour la fabrication de pain, notamment pour sa valeur diététique. Le mélange des cultures blé et seigle était appelé « méteil ».

Alimentation animale : le seigle a une valeur fourragère équivalente à celle du blé. Mais le seigle peut aussi être fauché avant maturité pour être distribué aux animaux en plante entière.

Environnement : le seigle est utilisé en culture intermédiaire comme piège à nitrates pour couvrir le sol avant les cultures de printemps.

La betterave cultivée est une plante bisannuelle :

  • Première année, phase végétative : développement des feuilles et constitution de la racine charnue, accumulation de réserve en sucre, c’est aussi la phase culture ;
  • Deuxième année : montaison et floraison, production de graines.

Utilisation :

Betterave sucrière : production de sucre (dont la vergeoise) et secondairement d’alcool et d’éthanol-carburant ; sous produits la mélasse qui contient encore 50% de sucre est un aliment appétant pour les animaux, la pulpe de betterave, résidu de l’extraction du sucre est généralement déshydraté pour le même usage ; la mélasse sert aussi à la production de levure de boulangerie ; les collets et les feuilles servent pour l’alimentation du bétail ou sont restitués au sol.